Le deuil de l’enfant non eu : un passage silencieux mais fondateur
- Alexandra Lange
- 27 nov.
- 2 min de lecture
Le deuil de l’enfant non eu est l’un des deuils les plus invisibles. Il n’y a pas de cérémonies, pas de mots, pas de rituels pour l’accompagner. Pourtant, il marque profondément la vie de nombreuses femmes de 50 ans et plus.
Ce deuil peut concerner :
l’enfant jamais arrivé,
l’enfant espéré pendant des années,
l’enfant que la vie n’a pas permis d’accueillir,
l’enfant qu’on n’a pas souhaité plus tôt et qu’on regrette maintenant,
l’enfant imaginé, aimé en pensée, mais jamais porté.
C’est un deuil intime, discret, souvent nié ou minimisé par l’entourage.

Une blessure silencieuse qui influence la solitude
Arrivée à la cinquantaine, cette absence prend parfois une place inattendue. Elle peut renforcer la solitude, réactiver des regrets, réveiller une tristesse ancienne. Elle peut aussi rappeler la fin d’une possibilité, ce moment où le corps dit « non », où la vie dit « autrement ».
Pour certaines femmes, c’est comme si une chambre intérieure restait fermée. Pour d’autres, c’est une blessure qu’elles n’ont jamais osé nommer.
Nommer ce qui n’a jamais été dit : la force du travail thérapeutique
En psychothérapie, il devient enfin possible de mettre des mots sur ce vécu. Nommer la douleur. Nommer la colère. Nommer les regrets. Et surtout : être entendue.
La Gestalt-thérapie permet de sentir ce qui se passe dans le corps : les tensions, la frustration, le manque, l’émotion retenue.
L’approche jungienne, elle, donne un sens à ce passage :
la femme qui n’a pas eu d’enfant n’est pas une femme « incomplète »,
elle porte d’autres formes de maternité :→ materner ses projets,→ materner ses relations,→ materner son monde intérieur,→ materner la femme qu’elle est en train de devenir.
Un chemin de réconciliation avec soi
Le deuil de l’enfant non eu ne se “résout” pas. Il s’intègre. Il se transforme. Il devient un chapitre qui ne définit plus toute l’histoire.
En psychothérapie, il est possible de :
reconnaître l’importance de ce deuil,
apaiser la culpabilité,
adoucir la blessure,
retrouver de la tendresse envers soi,
découvrir une manière nouvelle d’être au monde.
Accueillir ce deuil, c’est parfois la première étape vers une reconstruction profonde, vers une solitude plus douce, plus consciente, plus pleine.
En visant à offrir un espace chaleureux et accueillant, le cabinet de psychothérapie d'Alexandra Lange se positionne comme un allié précieux dans le cheminement vers une meilleure santé mentale. Que vous soyez aux prises avec des défis personnels, des troubles émotionnels ou simplement à la recherche d'un soutien professionnel, la psychothérapie peut fournir les outils et les ressources nécessaires pour vous accompagner sur le chemin du bien-être mental.
Alexandra LANGE, psychopraticienne à Paris 12ème, Bercy




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