Être aidante : accompagner sans s’épuiser
Soutenir un proche vieillissant, malade ou en situation de handicap
Accompagner un proche — parent âgé, conjoint fragilisé, ami dépendant — est un rôle immense. Il mobilise le cœur, l’attention, la disponibilité, et souvent beaucoup d’énergie.
Pour de nombreuses femmes de 40 à 60 ans, ce rôle s’inscrit dans une période déjà chargée : responsabilités professionnelles, contraintes familiales, engagements sociaux. Le vieillissement, la maladie ou le handicap d’un être cher viennent alors s’ajouter, créant une fatigue silencieuse, profonde, parfois invisibilisée.
Être aidante n’est pas seulement une fonction pratique. C’est une expérience émotionnelle intense qui sollicite la patience, la vigilance, la résilience — mais qui peut aussi entraîner de l’anxiété, de l’épuisement, des tensions physiques, des troubles du sommeil ou des douleurs corporelles.
Ces manifestations ne sont pas des signes de faiblesse : elles sont l’expression d’un déséquilibre intérieur face à une charge trop lourde pour être portée seule.
Lorsque l’on accompagne un proche durablement, les semaines, puis les mois peuvent devenir un enchaînement de tâches, de contraintes et de pensées qui tournent en boucle.

La charge invisible des aidants
Très vite, on peut éprouver :
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une fatigue qui ne disparaît pas au repos,
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un sommeil perturbé par les inquiétudes,
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des douleurs musculaires, des tensions dans le dos ou la nuque,
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une respiration superficielle, signe d’un stress chronique,
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un sentiment d’isolement, comme si personne ne pouvait vraiment comprendre.
Ce sont souvent les premiers signaux corporels d’un dépassement des capacités émotionnelles. Le corps se manifeste parce que les mots ne suffisent plus.
Pourquoi un accompagnement thérapeutique peut aider
L’accompagnement psychothérapeutique ne vise pas à “corriger” l’aidant, ni à lui donner des recettes pratiques.
Il offre un espace sécurisé, où il est possible de déposer ce qui pèse, sans retenue ni jugement, et où l’on peut enfin entendre sa propre voix intérieure.
Plutôt que de survivre à l’épuisement, l’aidante peut apprendre à :
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reconnaître les tensions psychiques et corporelles,
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accueillir les émotions enfouies (culpabilité, colère, tristesse),
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retrouver un ancrage intérieur,
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réorganiser son rapport au stress,
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poser des limites avec bienveillance.


L’apport des approches intégratives
Dans mes cabinets de Paris 12 et de Vincennes, j’accompagne les aidants avec une approche intégrative qui combine :
Gestalt-thérapie
Cette approche permet de revenir à l’instant présent et d’accueillir ce qui est là, dans le corps et dans la relation. Elle aide à observer comment le stress et l’épuisement s’expriment dans l’expérience immédiate, et comment trouver des appuis pour se reconnecter à soi.
Psychanalyse jungienne
Elle ouvre une compréhension symbolique des émotions et des dynamiques inconscientes qui accompagnent le rôle d’aidant. Plutôt que de subir ses affects, la personne apprend à en déchiffrer la signification profonde et à en faire une ressource d’apaisement.
Thérapie psycho-corporelle
Ici, le corps est reconnu comme un lieu de mémoire et d’expression. Par le travail sur la respiration, la détente, la conscience des appuis corporels, il devient possible d’apaiser les tensions, de relâcher les muscles du cou, du dos, ou de la poitrine, et de rétablir plus de confort somatique.
Ce que traverse l’aidante : un parcours normal, mais exigeant
Être aidante ne signifie pas être incapable de tenir. Cela signifie souvent que l’on est très disponible aux autres, parfois au détriment de sa propre présence intérieure.
La thérapie permet de :
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déposer la fatigue émotionnelle au lieu de l’accumuler,
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renouer avec son propre rythme de vie,
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ouvrir des espaces où l’on peut se sentir à la fois présente et protégée,
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redécouvrir ce qui fait sens au-delà du rôle d’aidante.

Retrouver sa propre respiration et sa présence à soi
L’épuisement psychique s’inscrit souvent dans le corps avant d’apparaître dans la pensée. Un accompagnement intégratif aide à repérer ces signaux, à les accueillir, puis à transformer la survie quotidienne en une existence plus vivante, même au cœur des responsabilités.
Accompagner sans s’oublier, se soutenir sans se perdre : c’est un équilibre possible, qui se construit pas à pas — non pas en cherchant à être plus forte, mais en apprenant à être plus présente à soi.

Un espace pour se poser — Paris 12 & Vincennes
Si vous êtes aidante et que vous ressentez une fatigue qui ne passe pas, une inquiétude constante, ou un corps qui parle alors que vous n’avez plus de mots, la psychothérapie peut vous offrir un lieu de reconnaissance, de répit et de régénération.
Mes cabinets à Paris 12 (211 bis Rue de Bercy) et à Vincennes (4 Allée Charles V) proposent un accompagnement bienveillant, confidentiel et adapté à vos besoins.
Vous n’êtes pas seule dans ce parcours — ni dans vos expériences, ni dans vos douleurs, ni dans vos efforts pour continuer.
En tant que psychopraticienne certifiée, j'accueille chaque personne dans sa singularité et adapte l’accompagnement selon ses besoins.
