Prendre soin de soi sans culpabiliser : un acte essentiel pour l’équilibre psychique
- Alexandra Lange
- il y a 1 jour
- 2 min de lecture
Prendre soin de soi est souvent présenté comme une évidence. Pourtant, pour beaucoup de personnes, ces gestes simples s’accompagnent d’une forme de culpabilité diffuse. Se reposer, se faire du bien, ralentir… comme si cela devait toujours être justifié, mérité ou reporté.
Or, le soin de soi n’est ni un luxe ni une récompense. Il constitue un pilier fondamental de l’équilibre psychique.

Quand le soin de soi devient difficile
Certaines personnes ont appris, très tôt, à se mettre de côté. Prendre soin des autres, répondre aux attentes, assumer les responsabilités avant d’écouter leurs propres besoins. Dans ce contexte, le rapport au corps et au bien-être peut devenir fonctionnel, voire distant.
Se poser, se regarder avec bienveillance ou accorder de l’attention à ses sensations peut alors susciter un malaise : impression d’égoïsme, peur de lâcher prise, difficulté à ressentir du plaisir sans arrière-pensée.
Le lien entre corps et psychisme
Le corps est un vecteur essentiel de régulation émotionnelle. Les gestes de soin — se détendre, se toucher avec douceur, se sentir bien dans son environnement — envoient au psychisme des signaux de sécurité et de considération.
Ce lien est souvent sous-estimé, alors qu’il joue un rôle clé dans :
la diminution du stress,
l’apaisement des tensions émotionnelles,
la restauration de l’estime de soi,
le sentiment d’unité entre ce que l’on ressent et ce que l’on vit.
Sortir de la logique de performance
Le soin de soi n’a pas besoin d’être efficace, productif ou optimisé. Il ne s’agit pas de « bien faire », mais de ressentir. Dès lors que le bien-être devient une tâche de plus à accomplir, il perd son sens.
Apprendre à se reconnecter à des gestes simples, gratuits, non évaluables permet de sortir progressivement d’une logique de contrôle et d’exigence permanente.
Se réapproprier une relation plus douce à soi-même
Prendre soin de soi, c’est aussi apprendre à s’écouter sans jugement. Cela implique parfois de reconnaître sa fatigue, sa vulnérabilité ou son besoin de réconfort.
Ce chemin vers plus de douceur intérieure n’est pas toujours spontané. Il peut nécessiter un accompagnement pour identifier ce qui freine, ce qui empêche de s’autoriser, et ce qui demande à être réparé.
L’accompagnement thérapeutique comme soutien
En psychothérapie, il est fréquent d’explorer le rapport au corps, à l’image de soi et à la capacité de recevoir du soin. Ces dimensions sont souvent liées à l’histoire personnelle, aux modèles relationnels et aux expériences passées.
L’accompagnement thérapeutique offre un espace sécurisé pour comprendre ces mécanismes et construire progressivement une relation plus bienveillante avec soi-même.
En tant que psychopraticienne, j’accompagne les personnes qui souhaitent retrouver un rapport plus apaisé à leur corps, à leurs émotions et à leur besoin de soin, dans un cadre respectueux et confidentiel.Consultations à Paris 12 et à Vincennes.
En visant à offrir un espace chaleureux et accueillant, le cabinet de psychothérapie d'Alexandra Lange se positionne comme un allié précieux dans le cheminement vers une meilleure santé mentale. Que vous soyez aux prises avec des défis personnels, des troubles émotionnels ou simplement à la recherche d'un soutien professionnel, la psychothérapie peut fournir les outils et les ressources nécessaires pour vous accompagner sur le chemin du bien-être mental.
Alexandra LANGE, psychopraticienne à Paris 12ème, Bercy




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